![\"IBM](\"http:\/\/www.massarate.ma\/wp-content\/uploads\/2018\/04\/vision-s.jpg\")
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Chaque ann\u00e9e,\u00a0IBM<\/span>\u00a0Research d\u00e9voile cinq pr\u00e9dictions technologiques bas\u00e9es sur ses travaux de recherche et d\u00e9veloppement. Pour 2018, Big Blue nous parle de\u00a0blockchain<\/em>\u00a0pour lutter contre les fraudes, du plus petit ordinateur du monde, d’une cryptographie incassable, de microscopes autonomes pour surveiller la qualit\u00e9 de l’eau, d’intelligence artificielle<\/span>\u00a0impartiale et, enfin, de l’arriv\u00e9e de l’informatique quantique.<\/p>\n Dans le circuit d’approvisionnement mondial, les produits (manufactur\u00e9s, alimentaires, m\u00e9dicaments…) passent entre de nombreux interm\u00e9diaires avant d’atteindre le client final. Autant d’\u00e9tapes propices \u00e0 la contrefa\u00e7on ou \u00e0 d’autres types de fraudes.\u00a0IBM<\/span><\/a>\u00a0estime que, dans les cinq prochaines ann\u00e9es, vont se d\u00e9velopper ce qu’il appelle des \u00ab\u00a0ancres cryptographiques\u00a0\u00bb, des sortes de gardiens minuscules int\u00e9gr\u00e9s dans nos objets du quotidien. Ces mouchards seront li\u00e9s \u00e0 une\u00a0blockchain<\/span><\/em>\u00a0pour permettre de garantir la provenance et l’authenticit\u00e9 aussi bien de certains\u00a0produits que de certains aliments ou m\u00e9dicaments.<\/p>\n IBM Research travaille sur ces liens infalsifiables entre le monde physique et la cha\u00eene de blocs qui enregistre et certifie toutes les transactions de fa\u00e7on d\u00e9centralis\u00e9e. Il pourra s’agir de gouttes d’encres comestibles ou, pourquoi pas, d’un ordinateur minuscule comme celui qu’IBM a d\u00e9velopp\u00e9. La taille de celui-ci est inf\u00e9rieure \u00e0 celle d’un grain de riz ;\u00a0il int\u00e8gre un million de transistors et ne co\u00fbterait que quelques dizaines de centimes d’euros \u00e0 produire. Il pourrait surveiller, analyser et m\u00eame agir sur des donn\u00e9es. \u00ab\u00a0Ces technologies ouvrent la voie \u00e0 de nouvelles solutions en\u00a0mati\u00e8re<\/span>\u00a0de s\u00e9curit\u00e9 alimentaire, d’authenticit\u00e9 des composants fabriqu\u00e9s, de produits g\u00e9n\u00e9tiquement modifi\u00e9s, d’identification des objets contrefaits et de provenance des produits de luxe\u00a0<\/em>\u00bb, \u00e9crit IBM<\/p>\n \u00ab\u00a0Dans cinq ans, de nouvelles m\u00e9thodes d’attaque rendront les mesures de s\u00e9curit\u00e9 actuelles terriblement inad\u00e9quates\u00a0\u00bb,<\/em>\u00a0nous pr\u00e9vient Big Blue. La firme am\u00e9ricaine envisage que, dans un avenir lointain, des ordinateurs quantiques dot\u00e9s de millions de qubits pourront casser les chiffrements les plus puissants. IBM s’y pr\u00e9pare en d\u00e9veloppant une\u00a0cryptographie<\/span>\u00a0bas\u00e9e sur un r\u00e9seau euclidien (lattice cryptography<\/span><\/a><\/em>) qui cache les donn\u00e9es \u00e0 l’int\u00e9rieur de structures alg\u00e9briques complexes.<\/p>\n Ces structures g\u00e9om\u00e9triques de haute dimension, faites de grilles de points infinis, cr\u00e9ent un chiffrement impossible \u00e0 casser sans la cl\u00e9, m\u00eame par un ordinateur quantique, assure IBM. Par ailleurs, cette technique ouvre la voie \u00e0 un chiffrement totalement homomorphe (Fully Homomorphic Encryption<\/em>) qui permet aux ordinateurs d’intervenir sur des donn\u00e9es alors qu’elles sont encore chiffr\u00e9es. Ainsi, il serait possible de travailler avec des informations sensibles ou personnelles sans avoir \u00e0 les d\u00e9chiffrer et les rendre vuln\u00e9rables.<\/p>\n \u00c0 l’horizon 2023, des microscopes robotis\u00e9s miniatures dou\u00e9s d’intelligence artificielle, interconnect\u00e9s\u00a0via<\/em>\u00a0le\u00a0cloud<\/em>, surveilleront en permanence les mers, les lacs, les cours d’eau…\u00a0Ces \u00e9quipements auront pour mission d’\u00e9tudier le plancton, qui est un indicateur cl\u00e9 permettant de mesurer la pollution chimique ou le changement de temp\u00e9rature. Afin d’\u00eatre peu \u00e9nergivores et pas chers \u00e0 produire, ces microscopes utiliseront des\u00a0capteurs<\/span>\u00a0de luminosit\u00e9 en lieu et place d’un objectif classique. Pour IBM, cette solution pourrait notamment servir dans les cas de mar\u00e9es noires ou d’autres pollutions terrestres par infiltration dans les sols.<\/p>\n Aussi puissante soit-elle, une\u00a0intelligence artificielle<\/span>\u00a0(IA) ne vaut que par les donn\u00e9es qui servent \u00e0 la former. Or, si ces donn\u00e9es sont biais\u00e9es (pr\u00e9jug\u00e9s raciaux, sexistes ou id\u00e9ologiques implicites), cela aura \u00e9videmment une incidence sur la repr\u00e9sentation du monde r\u00e9el que restitue l’IA. Le manque de diversit\u00e9 des donn\u00e9es utilis\u00e9es pour entra\u00eener les algorithmes a \u00e9t\u00e9 r\u00e9cemment mis en exergue par une\u00a0\u00e9tude<\/span>\u00a0du MIT et de l’universit\u00e9 Stanford qui citait notamment IBM. Ce dernier dit justement travailler \u00e0 une m\u00e9thodologie pour r\u00e9duire les biais qui peuvent \u00eatre pr\u00e9sents dans un ensemble de donn\u00e9es d’apprentissage.<\/p>\n Les scientifiques ont \u00e9galement mis au point un syst\u00e8me d’\u00e9valuation des biais qui permet de d\u00e9terminer l’\u00e9quit\u00e9 d’une IA. \u00ab\u00a0Au fur et \u00e0 mesure que les syst\u00e8mes d’IA d\u00e9c\u00e8lent, comprennent et soulignent les incoh\u00e9rences humaines dans la prise de d\u00e9cision, ils peuvent aussi r\u00e9v\u00e9ler de quelle mani\u00e8re nous pouvons \u00eatre partiaux, born\u00e9s et biais\u00e9s sur le plan intellectuel, ce qui peut nous conduire \u00e0 adopter des points de vue plus impartiaux et \u00e9galitaires<\/em>\u00a0[…]\u00a0Nous pouvons am\u00e9liorer plus que l’IA. Nous pourrions tout simplement nous am\u00e9liorer nous-m\u00eames\u00a0<\/em>\u00bb, estime\u00a0IBM<\/span><\/a>.<\/p>\n1. Le plus petit ordinateur du monde pour combattre la contrefa\u00e7on<\/h2>\n
2. Une cryptographie incassable pour parer les cyberattaques<\/h2>\n
3. Des microscopes robotis\u00e9s pour prot\u00e9ger l’eau<\/h2>\n
4. Vers une intelligence artificielle impartiale<\/h2>\n
5. Dans cinq ans, l’informatique quantique sera tr\u00e8s r\u00e9pandue<\/h2>\n