![\"Vaccin](\"http:\/\/www.massarate.ma\/wp-content\/uploads\/2017\/04\/vaccin-f.jpg\")
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Des essais cliniques sont en cours pour tester un vaccin qui serait capable de gu\u00e9rir le cancer. Les premiers r\u00e9sultats sont encourageants.<\/p>\n
Et s’il \u00e9tait possible de gu\u00e9rir le cancer \u00e0 l’aide d’un vaccin? Une \u00e9quipe de chercheurs du Dana-Farber Cancer Institute de Boston<\/a> vient de pr\u00e9senter des r\u00e9sultats prometteurs \u00e0 l’American Association for Cancer Research<\/a> (AACR) \u00e0 Washington.<\/p>\n Depuis de nombreuses ann\u00e9es, les scientifiques ont r\u00e9alis\u00e9 de nombreuses tentatives pour trouver un vaccin capable d’\u00e9liminer les cellules canc\u00e9reuses de notre organisme. Sans succ\u00e8s. Principale difficult\u00e9: il existe autant de cancers diff\u00e9rents que d’individus atteints. Trouver un vaccin universel est tout simplement impossible. L’\u00e9quipe am\u00e9ricaine, emmen\u00e9e par Catherine Wu<\/a>, a donc voulu \u00e9laborer un vaccin qui serait sp\u00e9cifique \u00e0 chaque malade.<\/p>\n Le principe d’un vaccin classique est relativement simple. Il consiste \u00e0 ins\u00e9rer le virus de la maladie dans notre corps afin que notre syst\u00e8me immunitaire le combatte, et surtout se rappelle du moyen de le combattre au cas o\u00f9 notre corps rencontre \u00e0 nouveau ce virus.<\/p>\n Le probl\u00e8me, c’est qu’une cellule canc\u00e9reuse est capable de g\u00e9n\u00e9rer d’elle-m\u00eame une autre cellule canc\u00e9reuse avec un g\u00e9notype compl\u00e8tement diff\u00e9rent. Il est donc tr\u00e8s difficile pour notre syst\u00e8me immunitaire de les combattre, car elles se multiplient et se diversifient sans cesse. Il n’est pas non plus possible de l’aider avec un vaccin puisque de nouvelles cellules avec de nouveaux g\u00e9notypes apparaissent au fil du temps. Notre syst\u00e8me immunitaire ne peut donc pas retenir la signature de la cellule contre laquelle il doit luter.<\/p>\n R\u00e9cemment, des scientifiques ont mis en \u00e9vidence la pr\u00e9sence, dans le g\u00e9nome des cellules canc\u00e9reuses, de n\u00e9o-antig\u00e8nes. Ces n\u00e9o-antig\u00e8nes sont sp\u00e9cifiques \u00e0 chaque tumeur. Elles constituent donc sa signature. Les chercheurs am\u00e9ricains ont voulu exploiter cette d\u00e9couverte.<\/p>\n \u00c0 l’aide d’un pr\u00e9l\u00e8vement dans la tumeur, les scientifiques sont maintenant capables d’extraire l’enti\u00e8ret\u00e9 de son information g\u00e9n\u00e9tique. Ensuite, gr\u00e2ce \u00e0 des logiciels informatiques, il est possible de scanner compl\u00e8tement ce g\u00e9nome et d’en extraire les n\u00e9o-antig\u00e8nes.<\/p>\n Le but du vaccin \u00e9tabli par l’\u00e9quipe va \u00eatre de cibler les cellules poss\u00e9dant ces n\u00e9o-antig\u00e8nes. Il va transmettre au corps un message, sous forme d’ARN messager, expliquant le moyen de reconna\u00eetre ces cellules canc\u00e9reuses afin qu’il puisse les \u00e9liminer. Ce message va \u00eatre d\u00e9crypt\u00e9 par les cellules dendritiques qui, comme pour un vaccin classique, vont d\u00e9clencher une r\u00e9ponse immunitaire adaptative. Les lymphocytes T vont alors s’attaquer aux cellules poss\u00e9dant cette signature et les d\u00e9truire.<\/p>\nIdentifier la signature de la tumeur<\/h2>\n
Des r\u00e9sultats encourageants<\/h2>\n