![\"Les](\"http:\/\/www.massarate.ma\/wp-content\/uploads\/2016\/02\/Prosthetics-Kids-f.jpg\")
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Une proth\u00e8se en l\u00e9go pour enfant, un robot qui voyage dans le corps humain… L’observatoire Netexplo<\/a> et son r\u00e9seau de professeurs d’universit\u00e9 et d’experts internationaux ont s\u00e9lectionn\u00e9 dix projets internationaux particuli\u00e8rement innovants.<\/p>\n Voici les dix innovations technologiques mondiales mises en lumi\u00e8re pour le prochain Forum Netexplo qui se tiendra dans les locaux de l’universit\u00e9 Paris Dauphine les 10 et 11 f\u00e9vrier 2016.<\/p>\n Le potentiel de cette innovation am\u00e9ricaine en m\u00e9decine est \u00e9norme.Termin\u00e9 la chirurgie pour d\u00e9boucher des art\u00e8res ou d\u00e9poser pr\u00e9cis\u00e9ment un m\u00e9dicament dans le corps du patient! Des chercheurs de l’universit\u00e9 de Drexler, Philadelphie, ont d\u00e9velopp\u00e9 une technologie permettant \u00e0 des nano-robots de voyager dans le corps humain: le Micro-swimmer Robot<\/a>. Concr\u00e8tement, des nanoparticules en fer pilot\u00e9es par un flux magn\u00e9tique peuvent s’assembler et naviguer dans les veines. Une avanc\u00e9e chirurgicale majeure qui pourrait \u00eatre mise en oeuvre dans les quatre ans \u00e0 venir.<\/p>\n Le Colombien Carlos Torres (de la soci\u00e9t\u00e9 IKO)<\/a> a imagin\u00e9 une proth\u00e8se pour enfant personnalisable compatible avec des \u00e9l\u00e9ments Lego (avec lequel il a nou\u00e9 un partenariat). Gr\u00e2ce \u00e0 l’impression 3D et un programme sur ordinateur, les enfants ayant subi une amputation du bras ou de la main peuvent moduler \u00e0 l’infini leur proth\u00e8se avec les c\u00e9l\u00e8bres briques multicolores (formes, couleurs, accessoires…). L’objet cr\u00e9\u00e9 devient amusant et d\u00e9dramatise le handicap avec des mains tractopelles, grues, vaisseaux spatiaux…<\/p>\n 3. Self-teaching 3D-printed robots, le robot qui s’auto-r\u00e9pare<\/p>\n Non loin du mythe de l’intelligence artificielle et de l’\u00e9mancipation des robots, voici le robot qui apprend et s’auto-corrige. Les \u00e9quipes de l’universit\u00e9 d’Oslo (Norv\u00e8ge) ont con\u00e7u un programme permettant aux robots de s’adapter aux diff\u00e9rentes modifications de l’environnement. \u00c9quip\u00e9s de ce logiciel, les robots<\/a> \u00e9valuent leur performance, optimisent leur adaptation et m\u00eame s’auto-r\u00e9parent. Apr\u00e8s diagnostic de ses besoins, le robot dot\u00e9 d’une imprimante 3D fabrique les pi\u00e8ces qui lui sont n\u00e9cessaires. Une innovation \u00e0 exploiter lors des explorations spatiales ou des catastrophes naturelles.<\/p>\n Apr\u00e8s deux \u00e9checs en 2013 et 2014, il a (enfin) obtenu son bac avec une note sup\u00e9rieure \u00e0 la moyenne nationale, et peut entrer \u00e0 l’universit\u00e9 de Tokyo. Mais ce n’est pas un bachelier comme les autres. Toda\u00ef<\/a> est un robot. L’institut national de l’informatique japonais, soutenu par Fujitsu, a r\u00e9ussi \u00e0 mettre au point un logiciel d’intelligence artificielle capable de rivaliser avec les \u00e9tudiants, non pas sur de simples QCM mais avec le m\u00eame examen que pour les humains (r\u00e9daction, analyse,…) Ses points forts: il comprend le langage humain (histoire, fran\u00e7ais) et les math\u00e9matiques. Son point faible: doit se perfectionner en physique, mati\u00e8re encore trop abstraite pour un cerveau \u00e9lectronique.<\/p>\n La soci\u00e9t\u00e9 allemande Ascending Technologies a mis au point un drone capable de s’auto-piloter. Equip\u00e9 de six h\u00e9lices et de mini-cam\u00e9ras ultra-l\u00e9g\u00e8res (Real Sense) pour une vision 3D \u00e0 360 degr\u00e9s, le Firefly<\/a>, est capable d’\u00e9valuer les distances seul, d’\u00e9viter les obstacles (maison, ponts, autres drones…) et de modifier sa trajectoire en temps r\u00e9el. L’innovation vient d’\u00eatre rachet\u00e9e d\u00e9but janvier 2016 par Intel qui voit l\u00e0 le potentiel d’utilisations du drone pour les livraisons, l’inspection de lignes \u00e9lectriques, l’agriculture ou encore l’arm\u00e9e.<\/p>\n 6. Aweza, l’appli de dialogue multilingue<\/p>\n Difficile parfois d’\u00e9changer en Afrique du Sud: le pays compte onze langues officielles! L’application Aweza<\/a> mise sur le “One nation, one conversation”. L’innovation du logiciel de traduction repose sur l’enrichissement permanent du dictionnaire par un grand nombre de mots, phrases et concepts enregistr\u00e9s en version audio par la communaut\u00e9 d’utilisateurs. Ces derniers sont encourag\u00e9s par des jeux \u00e0 enregistrer la prononciation des items, cr\u00e9ant ainsi une grande base de donn\u00e9es culturelle par crowdsourcing. Les usages d’Aweza sont d\u00e9j\u00e0 \u00e9tendus aux m\u00e9decins et intervenants dans les campagnes isol\u00e9es. Lanc\u00e9 par une startup sud-africaine, le projet a re\u00e7u le soutien de l’Etat.<\/p>\n En Afrique, 90% des zones rurales ne sont pas r\u00e9pertori\u00e9es. Les probl\u00e8mes de titres de propri\u00e9t\u00e9s ou de simples adresses sont donc l\u00e9gion. Pour y mettre fin, Le Ghana s’est dot\u00e9 d’un cadastre virtuel. L’ONG africaine BitLand<\/a> s’appuie pour ce faire sur l’usage \u00e9mergent de la technologie Blockchain (con\u00e7ue pour la monnaie Bitcoin) de transaction et de s\u00e9curisation des informations. L’utilisation de cette innovation num\u00e9rique permet de g\u00e9rer un cadastre fiable, infalsifiable et consultable par tous. Les registres peuvent m\u00eame \u00eatre enrichis (coordonn\u00e9es GPS, pr\u00e9cision g\u00e9ologique…). L’application peut d\u00e9velopper une cartographie plus claire des titres de propri\u00e9t\u00e9 ou des taxes.<\/p>\n Autre usage de la technologie blockchain : l’utilisation de ce syst\u00e8me de s\u00e9curisation \u00e0 toutes transactions commerciales (sans passer par la monnaie num\u00e9rique Bitcoin). L’application isra\u00eblienne Colu<\/a> dote l’acheteur et le vendeur d’une identit\u00e9 num\u00e9rique infalsifiable pour effectuer des transactions totalement s\u00fbres et sans interm\u00e9diaire. Le bien r\u00e9el est assign\u00e9 d’une cl\u00e9 chiffr\u00e9e (token) et l’achat se fait simplement par simple transfert de propri\u00e9t\u00e9.<\/p>\n Fabriquer soi-m\u00eame son propre parfum, sa bi\u00e8re ou cultiver des bact\u00e9ries ? C’est le projet de la Canadienne Julie Legault avec son laboratoire de micro-organismes accessible \u00e0 tous. Le kit de fabrication de mati\u00e8re organique Amino<\/a>, con\u00e7u par le MIT permet de fabriquer des cellules vivantes et de g\u00e9rer leurs conditions de vie comme un animal domestique. Objectif: mieux appr\u00e9hender les avanc\u00e9es scientifiques via de simples exp\u00e9riences. Port\u00e9 par la plateforme am\u00e9ricaine de financement participatif Indiegogo, le laboratoire de poche Amino est accessible pour 700 euros.<\/p>\n1. Micro-swimmer Robot, le robot qui circule dans les veines<\/h2>\n
2. IKO Creative Prosthetic System, la proth\u00e8se-jouet<\/h2>\n
4. Todai Robot Project, le robot bachelier<\/h2>\n
5. AscTec Firefly, le drone autonome<\/h2>\n
7. BitLand, le cadastre infalsifiable<\/h2>\n
9. Amino, le tamagotchi biotech<\/h2>\n
10. Wonolo, l’emploi \u00e0 la demande<\/h2>\n