![\"Voici](\"http:\/\/www.massarate.ma\/wp-content\/uploads\/2015\/10\/dna-land-f.jpg\")
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Il s\u2019appelle DNA.LAND et c\u2019est le plus vaste projet d\u2019analyse de g\u00e9nomes humains qui ait jamais vu le jour. Son but : \u00e9tudier les g\u00e8nes de millions de personnes, afin d\u2019\u00e9tablir comment ils influencent leur sant\u00e9 et leurs caract\u00e9ristiques physiques.<\/p>\n
Pourquoi un si grands nombre de participants ? Car pour d\u00e9couvrir comment les g\u00e8nes influencent le bon fonctionnement de l\u2019organisme, les scientifiques ne peuvent tirer des r\u00e9sultats fiables qu\u2019en travaillant sur des grands nombres d\u2019individus, de mani\u00e8re \u00e0 ce que les liens statistiques entre tel g\u00e8ne et tel caract\u00e8re (par exemple, une pr\u00e9disposition \u00e0 l\u2019ob\u00e9sit\u00e9) soient les plus solides possibles.<\/p>\n
C\u2019est ainsi que le g\u00e9n\u00e9ticien computationnel Yaniv Elrich du Massachussets Institute of Technology<\/a>\u00a0(\u00c9tats-Unis) a eu une id\u00e9e qui promet de pousser la recherche g\u00e9n\u00e9tique dans le domaine des m\u00e9gadonnes (les grands corpus de donn\u00e9es ou \u201cbig data\u201d) : se servir, pour ses analyses, de la grande quantit\u00e9 de g\u00e9nomes d\u00e9j\u00e0 s\u00e9quenc\u00e9s par des entreprises commerciales de g\u00e9n\u00e9alogie, telles que Family Tree DNA, Ancestry.com 23andMe. Ces derni\u00e8res proposent de remonter son lignage en recherchant dans l\u2019ADN des traces de parent\u00e9 avec d\u2019autres participants.<\/p>\n Moyennant paiement, quiconque peut envoyer \u00e0 ces entreprises de g\u00e9nomique un \u00e9chantillon de salive ou de sang, et recevoir en \u00e9change une analyse compl\u00e8te de l\u2019ADN (chromosomes autosomiques, chromosomes sexuels, mitochondries), suite \u00e0 laquelle il ou elle sera mis en contact avec les personnes les plus proches g\u00e9n\u00e9tiquement.<\/p>\n Avec le projet de science participative DNA.LAND, Yaniv Elrich, surnomm\u00e9 le \u201chacker du g\u00e9nome\u201d compte ainsi exploiter ces bases de donn\u00e9es g\u00e9nomiques d\u00e9j\u00e0 existantes, ce qui lui \u00e9pargnerait tout le processus, aussi co\u00fbteux que fastidieux, de la r\u00e9colte des \u00e9chantillons g\u00e9n\u00e9tiques, de leur s\u00e9quen\u00e7age et du stockage des donn\u00e9es.<\/p>\n Il a ainsi lanc\u00e9 un appel\u00a0\u00e0 participation aux personnes ayant d\u00e9j\u00e0 fait s\u00e9quencer leur g\u00e9nome par voie commerciale, afin qu\u2019ils mettent \u00e0 disposition les r\u00e9sultats \u00e0 la science. Pr\u00e9sent\u00e9 ce 10 octobre \u00e0 la conf\u00e9rence annuelle de la Soci\u00e9t\u00e9 am\u00e9ricaine de g\u00e9n\u00e9tique humaine (ASHG)<\/a>, DNA.LAND sera r\u00e9alis\u00e9 en tandem avec Joseph Pickrell du New York Genome Center et de l\u2019universit\u00e9 Columbia (New York).<\/p>\nL\u2019ID\u00c9E : ANALYSER LES G\u00c9NOMES HUMAINS D\u00c9J\u00c0 S\u00c9QUENC\u00c9S PAR DES ENTREPRISES COMMERCIALES<\/h2>\n
LE BUT : \u00c9TABLIR DES LIENS STATISTIQUEMENT SIGNIFICATIFS ENTRE G\u00c8NES ET MALADIES<\/h2>\n