{"id":37788,"date":"2015-03-12T11:00:34","date_gmt":"2015-03-12T11:00:34","guid":{"rendered":"http:\/\/www.massarate.ma\/?p=37788"},"modified":"2015-03-12T11:00:34","modified_gmt":"2015-03-12T11:00:34","slug":"etude-les-traumatismes-denfance-alterent-la-reactivite-cerebrale","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/www.massarate.ma\/etude-les-traumatismes-denfance-alterent-la-reactivite-cerebrale.html","title":{"rendered":"Etude: Les traumatismes d’enfance alt\u00e8rent la r\u00e9activit\u00e9 c\u00e9r\u00e9brale"},"content":{"rendered":"

\"Etude:<\/p>\n

Selon une \u00e9tude de l’Universit\u00e9 de Yale, les traumatismes d’enfance subis par un individu influent sur sa gestion du stress et peuvent aggraver son anxi\u00e9t\u00e9, son ob\u00e9sit\u00e9, son inclination \u00e0 la d\u00e9pression ou encore ses abus de substances psychoactives. Pour parvenir \u00e0 cette conclusion, les chercheurs dont l’\u00e9tude est parue d\u00e9but janvier dans la revue Neuropsychopharmacology<\/em> ont \u00e9tudi\u00e9 le cerveau de 64 adolescents<\/a>.<\/p>\n

40 gar\u00e7ons et 24 filles \u00e2g\u00e9s de 14 \u00e0 18 ans et victimes de traumatismes ou de mauvais traitements \u00e0 diff\u00e9rents degr\u00e9s (de l’exposition pr\u00e9natale \u00e0 la coca\u00efne pour les deux tiers des adolescents \u00e9tudi\u00e9s, \u00e0 la “simple” n\u00e9gligence), ont ainsi subi des IRM (imagerie par r\u00e9sonance magn\u00e9tique).<\/p>\n

Les donn\u00e9es obtenues ont permis aux chercheurs de d\u00e9couvrir quelles r\u00e9gions du cerveau \u00e9taient r\u00e9ceptives aux diff\u00e9rents stimuli soumis aux adolescents, et \u00e0 quel point. Manger leur nourriture pr\u00e9f\u00e9r\u00e9e, \u00eatre dans une situation stressante, ou au contraire de d\u00e9tente, chaque stimulation \u00e9tait adapt\u00e9e \u00e0 l’adolescent test\u00e9.<\/p>\n

Hyper-r\u00e9actifs au stress, mais presque indiff\u00e9rent aux moments de d\u00e9tente<\/h2>\n

Gr\u00e2ce \u00e0 cette s\u00e9rie de tests, les sp\u00e9cialistes ont montr\u00e9 que -compar\u00e9s \u00e0 ceux qui n’ont qu’un faible indice de traumatisme- les adolescents du groupe ayant connu des traumatismes plus importants r\u00e9agissent davantage au stimulus stressant. Plusieurs zones de leur cortex c\u00e9r\u00e9bral, dont l’insula ou le cortex pr\u00e9frontal, se sont \u00e9clair\u00e9es durant l’observation.<\/p>\n

\u00c0 l’inverse, lorsque ces m\u00eame participants sont dans des situations neutres ou apaisantes, ils affichent une diminution significative de leur activit\u00e9 neurologique. Les zones corticales telles que le vermis du cervelet et le Cervelet droit, qui interviennent dans le processus d’excitation, sont beaucoup moins illumin\u00e9es (voir l’image ci-dessous). Selon les chercheurs, cette faible r\u00e9action c\u00e9r\u00e9brale refl\u00e9terait une sorte d’incapacit\u00e9 \u00e0 la ma\u00eetrise de soi.<\/p>\n

Des donn\u00e9es variables<\/h2>\n

Concernant la stimulation des pr\u00e9f\u00e9rences alimentaires, les deux groupes n’ont pas montr\u00e9 de diff\u00e9rences significatives. Pour Marc Potenza, professeur de psychiatrie au d\u00e9partement m\u00e9decine de l’Universit\u00e9 de Yale qui a men\u00e9 l’\u00e9tude avec des coll\u00e8gues, les r\u00e9sultats varient aussi au sein m\u00eame des deux groupes.<\/p>\n

Certains jeunes ayant le m\u00eame degr\u00e9 de traumatisme appr\u00e9hendent les stimuli diff\u00e9remment les uns des autres. Ceux expos\u00e9s \u00e0 des niveaux plus \u00e9lev\u00e9s,”peuvent \u00e9prouver diff\u00e9rentes r\u00e9ponses c\u00e9r\u00e9brales aux facteurs de stress semblables”, explique Marc Potenza \u00e0 l’agence Reuters.<\/p>\n

En prenant en compte les divergences de sensibilit\u00e9s, l’\u00e9tude peut permettre des efforts de pr\u00e9vention et de traitement. Elle peut aussi permettre de mieux diriger les recherches sur le d\u00e9veloppement de l’enfant.<\/p>\n

HuffPost<\/span><\/p>\n","protected":false},"excerpt":{"rendered":"

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