{"id":37333,"date":"2015-02-24T09:45:17","date_gmt":"2015-02-24T09:45:17","guid":{"rendered":"http:\/\/www.massarate.ma\/?p=37333"},"modified":"2015-02-24T09:49:15","modified_gmt":"2015-02-24T09:49:15","slug":"du-papier-high-tech-qui-sillumine","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/www.massarate.ma\/du-papier-high-tech-qui-sillumine.html","title":{"rendered":"Du papier high-tech qui s’illumine"},"content":{"rendered":"

\"Du<\/p>\n

L’entreprise am\u00e9ricaine\u00a0Rohinni travaille sur un rev\u00eatement fait d’un m\u00e9lange d’encre et de diodes minuscules qui s’illuminent lorsqu’il est soumis \u00e0 un courant \u00e9lectrique.<\/p>\n

Imaginez un livre dont les feuilles pourraient s’illuminer, un motif mural capable d’\u00e9clairer votre salon ou encore une nouvelle g\u00e9n\u00e9ration de phares de voiture. C’est \u00e0 tous ces projets et \u00e0 bien d’autres encore que r\u00e9fl\u00e9chit l’entreprise am\u00e9ricaine Rohinni. Cette derni\u00e8re d\u00e9veloppe un produit appel\u00e9 Lightpaper qui pourrait peut-\u00eatre\u00a0remplir ces fonctions.<\/p>\n

Ce produit, pr\u00e9sent\u00e9 dans la vid\u00e9o ci-dessus consiste en un m\u00e9lange d’encre et de minuscules diodes LED. Ces derni\u00e8res auraient en effet chacune la taille d’un globule rouge explique la revue Fastcolabs<\/a>, soit environ 7 \u00e0 8 microm\u00e8tres de long. Une miniaturisation impressionnante puisque les semi-conducteurs utilis\u00e9s classiquement pour illuminer les diodes \u00e0 LED sont une centaine de fois plus gros, leur taille \u00e9tant proche de celle d’un\u00a0grain de sable.<\/p>\n

Ceux mis au point par Rohinni sont donc m\u00e9lang\u00e9s \u00e0 de l’encre et soigneusement d\u00e9pos\u00e9s sur un support par une buse d’imprimante. Deux couches de mat\u00e9riau faisant office d’anode et de cathode sont ensuite appliqu\u00e9es de part et d’autre du m\u00e9lange de diodes et d’encre. Il suffit ensuite d’y appliquer un courant \u00e9lectrique pour que le tout s’illumine.<\/p>\n

Cette technologie rappelle dans sa structure\u00a0la mani\u00e8re dont sont construites les diodes\u00a0OLED (Organic Light-Emitting Diode), faites d’une superposition de\u00a0plusieurs couches de mat\u00e9riau semi-conducteur “organique” (c’est \u00e0 dire contenant du carbone). Mais, toujours selon fastcolabs, le mat\u00e9riau d\u00e9velopp\u00e9 par\u00a0Rohinni pr\u00e9senterait le double avantage d’\u00eatre plus fin et d’avoir une dur\u00e9e de vie sup\u00e9rieure, proche d’une vingtaine d’ann\u00e9es. Sur son site, l’entreprise promet \u00e9galement la possibilit\u00e9 d’en produire facilement de gros volumes.\u00a0De ce fait, Nick Smoot, conseiller aupr\u00e8s de la soci\u00e9t\u00e9 Rohinni, interrog\u00e9 par Fascolabs pr\u00e9cise que les premi\u00e8res applications du Lightpaper pourraient arriver dans le commerce d’ici mi-2015.<\/p>\n

Reste toutefois un d\u00e9faut technique \u00e0 surmonter : la difficult\u00e9 \u00e0 disposer les diodes de mani\u00e8re homog\u00e8ne sur le support. De ce fait, la lumi\u00e8re \u00e9mise par le Lightpaper n’est pas aussi pure que ce que l’on voit dans l’image ci-dessus.\u00a0Certaines zones du papier ainsi trait\u00e9 apparaissent en r\u00e9alit\u00e9 plus sombres lorsqu’elles sont moins garnies que les autres en LED, tandis que d’autres apparaissent comme piquet\u00e9es de minuscules \u00e9toiles. Rohinni travaillerait actuellement \u00e0 gommer ce d\u00e9faut via une nouvelle version de son Lightpaper.<\/p>\n

Sciences Et Avenir\u00a0<\/span><\/p>\n","protected":false},"excerpt":{"rendered":"

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